Richard Kalisz, né en Belgique en 1945, est documentariste
indépendant, metteur en scène de théâtre, auteur, et professeur à
l’Insas. Il est le cofondateur, avec Thierry Genicot, de l’Atelier de
création sonore radiophonique (ACSR).
À la fin des années 60, il a favorisé l’émergence de la parole anonyme et issue de quartiers populaires à
la radio publique belge dans l’émission « Il y a folklore et folklore », qui reçoit l’Antenne de cristal, plus haute distinction
radiophonique de l’époque. Quand le général Franco meurt, Richard
Kalisz propose un concours d’épitaphes à l’antenne, ce qui entraîne
sa mise à pied puis son renvoi de la RTBF.
Producteur indépendant,
il a réalisé des fictions et de nombreux documentaires, diffusés sur
France culture et la RTBF. Pour l’Agence de coopération
internationale, il a participé à la création de radios rurales en
Afrique noire.
Sa série documentaire « Disparition d’une famille » ancre son œuvre
radiophonique résolument dans le champ de l’autobiographie. Ce que
confirme « Visage interdit, figure détruite », qui a reçu le prix
Longueur d’ondes-Nagra France audio 2008 et le grand prix de la [Scam
Belgique 2009->http://www.scam.fr/tabid/363252/articleType/ArticleView/articleId/6957/Prix-Scam-en-Belgique.aspx]. Addor vous en propose désormais l’écoute intégrale.
Richard Kalisz travaille aujourd’hui sur un projet personnel, centré
autour de la question des sans-papiers. Fidèle à sa démarche
consistant à s’impliquer personnellement dans ses émissions, il
interroge l’autre, celui qui vient de loin, tout en se questionnant
lui-même dans le dispositif.
L’Association pour le développement du documentaire radiophonique (Addor) a organisé une rencontre/écoute autour de Richard Kalisz le lundi 22 mars 2010 de 19h30 à 21h30.
Cette soirée était animée par Claire Hauter, documentariste (France Culture, Arte Radio…), à la Galerie La réserve d’Area – 50, rue d’Hauteville – 75010 Paris.
Vous pouvez en lire le compte rendu sur la page Facebook d’Addor.
photo : J. Mourge pour Longueur d’ondes